Philosopher en montagne

Essai pour les adeptes de l'épicurisme montagnard.
La montagne reste un environnement magnifique où l'on peut encore vivre en paix, au prix de quelques efforts. Toutefois, la montagne, c'est aussi l'agitation humaine, les conflits, l'industrialisation touristique. En montagne, le philosophe retrouve les dilemmes du quotidien à une autre altitude et sous un autre climat. Il y répond par des choix personnels qui sont un art de vivre. Celui qui est illustré ici s’oppose radicalement à l’asservissement des montagnes par la mégamachine touristico-financière mondialisée.
Cet essai est une approche de la montagne aussi loin de la sportivité que de la nostalgie des vieilles fermes. C'est une philosophie poétique ancrée dans le paysage et les émerveillements qu'ils suscitent. Elle évoque la haute montagne et la splendeur apportée par la neige et la glace, mais aussi la douceur des paysages verdoyants et fertiles.
Le jardin d’Épicure est resté le symbole du retrait de la vie publique, afin de vivre sereinement, quoique sans austérité, ni ascèse. Ce jardin a été le lieu de vie d'une petite communauté philosophique à l’écart de la foule. L'illustration a déplacé Épicure et ses amis dans la montagne enneigée.